Il est nécessaire d'identifier au mieux les raisons ayant amené à une rupture de l'observance (effet indésirable, voyage, manque de médicaments...) afin de pouvoir proposer une réponse adaptée.
Avant toute réintroduction du (des) traitement(s), un prélèvement de contrôle de la numération des lymphocytes CD4 et de la charge virale doit être effectué.
Il n'existe pas de recommandation consensuelle de prise en charge d'une telle situation et elle devra être gérée au cas par cas en coordination avec le médecin référent spécialiste.
En cas de bonne tolérance, le comité de VIH Clic conseille de réintroduire rapidement le traitement à l'identique, après le prélèvement de contrôle, et d'organiser une consultation avec le médecin référent spécialiste rapidement.
En cas de rupture de traitement pour cause de mauvaise tolérance des antirétroviraux (ARV), le comité de VIH Clic conseille de ne pas réintroduire de traitement à l'aveugle et d'adresser directement le patient à son médecin référent spécialiste