Dyslipidémie

Contrôle tous les 5 ans si bilan initial normal.

Autres situations :

• Bilan initial.
• 6 mois après l’initiation ou le changement d’un traitement (antirétroviral ou hypolipémiant).
• En cas de survenue d’une lipohypertrophie.
• Contrôle à adapter si bilan initial anormal, comme en population générale.

• Règles hygiéno diététiques.
• Activité physique régulière.
• Arrêt du tabac.
• Diminution de l’alcool.

Si insuffisant : modification du traitement antirétroviral.

Puis, si persistance d'une dyslipidémie, alors :

1. Discuter traitement hypolipémiant en fonction du niveau de risque cardiovasculaire - Cardiorisk (Annexe 1) : calcul SCORE (Annexe 2) ;
2. Si indication statine, privilégier pravastatine ;
3. Si indication fibrate (hypertriglycéridémie sévère > 10 g/L), privilégier gemfibrozil.

• Risque accru de rhabdomyolyse
• Risque de cytolyse hépatique.
• Pravastatine :  pas d'interaction avec les antirétroviraux (ARV).
• Pour tous les autres traitements : risques d'interactions médicamenteuses avec les ARV.

= Estimation de la probabilité de développer une maladie cardiovasculaire symptomatique dans une période de temps définie (souvent 10 ans).

Méthodes de calcul possibles :

• Échelle SCORE - ex : Cardiorisk
• Calcul du risque de Framingham à 10 ans
• Somme des facteurs de risque classiques  + 1 (VIH = facteur de risque indépendant)

Adapté de Massimo F. Piepoli et al. Eur Heart J 2016;37:2315-2381 ; traduit par la Haute Autorité de Santé.

Les sujets à haut risque sont ceux avec :

• un SCORE entre 5 et 10 %
• ou une HTA sévère
• ou une hypercholestérolémie familiale

Les sujets à très haut risque sont ceux avec :

• un SCORE ≥ 10 %,
• ou une insuffisance rénale chronique sévère
• ou un diabète de type 1 ou 2 ≥ 40 ans avec au moins un autre facteur de RCV ou une atteinte d’organe cible
• ou une maladie cardiovasculaire documentée (prévention secondaire)