Voyages

Partir avec son ordonnance et son traitement pour la durée du séjour et prévoir 1 à 2 semaines de traitements en plus
Prendre l’intégralité de son traitement dans le sac en cabine
Ordonnances en dénomination commune internationale.
Prévention du PALUDISME car plus fréquent et plus grave chez les patients vivant avec le VIH (PVVIH)
Risque de transmission du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) : prendre des préservatifs

Voyager avec le VIH

Pas de contre-indication médicale à voyager :

Aucune restriction de durée si CD4 > 350/mm3
Limitation dans le temps si CD4< 200/mm3

Pour les séjours courts : il n’y a pratiquement plus de pays où persiste une discrimination à l’entrée des PVVIH.

Pour des séjours prolongés ou une expatriation : certaines restrictions selon les pays. Contacter sida info service ou le site www.hivtravel.org/

Partir avec son traitement et son ordonnance

- Partir avec tout son traitement pour la durée du séjour et son ordonnance. Garder les médicaments dans le sac en cabine, car nombreux bagages perdus et médicaments difficiles à obtenir sur place.

- Prévoir 1 à 2 semaines de plus de traitement en cas de retour décalé.

- Ordonnance en dénomination commune internationale. Si possible dossier médical récapitulatif en anglais.

- Pour les séjours dépassant 1 mois, mentionner « séjour à l’étranger : à délivrer en 1 fois pour X mois ».

- En cas de séjour prolongé (> 2 mois), besoin d’un accord préalable de la CPAM demandé par le pharmacien, délai de réponse 2 semaines maximum. Au maximum 3 séjours de 2 mois complets dans l’année soit 6 mois.

- Il n’est pas nécessaire de déclarer les traitements anti rétroviraux à la douane

- Essayer de conserver les médicaments à une température < 25°C

Prévention des Maladies Infectieuses : VIGILANCE accrue

- Insister sur le risque de transmission du VIH et d’autres IST : préservatifs et charge virale indétectable.

- Renforcement de la prévention du paludisme qui est plus fréquent et plus grave chez les PVVIH (d’autant plus que des CD4 sont bas). Pas d’adaptation des doses des antipaludiques, vérifier les interactions médicamenteuses.

- Rappel des précautions d’hygiènes, notamment alimentaires. Attention, ne pas prescrire d’anti- diarrhéiques à base de charbon ou d’argile car diminution de l’efficacité des antirétroviraux.

- Risques liés à certaines maladies : tuberculose, salmonelloses, histoplasmoses, leishmanioses…

- Mêmes moyens de prévention que pour les autres voyageurs.

- Risque de photosensibilisation provoqué par les sulfamides. Protection solaire (vêtements, crèmes écran) fortement recommandée.

- Exposition au soleil des personnes immunodéprimées : augmentation risque de cancer de la peau.

- Mise à jour des vaccins selon le pays du séjour.

Attention, particularités vaccin contre la fièvre jaune :