Hépatites virales

Prévalence du VHB active : environ 7 % chez les PVVIH en France.

Le VIH aggrave l'infection par le VHB (progression plus rapide vers la fibrose et le carcinome hépatocellulaire), inversement, les co-infections VHB-VIH aggravent le pronostic du VIH en maintenant un état inflammatoire chronique (activation immunitaire)

• Bilan biologique avec : charge virale VHB, Antigène Hbe, anticorps (AC) anti VHDelta, AC antiVHC, ASAT, ALAT, TP, plaquettes, albumine, créatinine, alphafoetoprotéine.
• Imagerie : échographie hépatique (recherche nodules, dépistage du carcinome hépatocellulaire, signes échographiques d’hypertension portale).
• Évaluer la fibrose hépatique : élastométrie (FibroScan®, disponible en milieu hospitalier avec mesure du score) et scores biologiques (FibroTest®, FibroMètre®, Hepascore) non remboursés dans l’indication du VHB.

A priori infection ancienne, mais non immunisée donc risque de réactivation à la faveur de l’immunodépression

• Bilan biologique avec : surveillance de la charge virale VHB et de l’Antigène HBs (tous les 6 mois)

Attention à l’arrêt du ténofovir : risque de rebond de charge virale VHB

• La fonction rénale
• Charge virale VHB tous les 3 mois jusqu’à négativation, puis au moins 1 fois par an
• Echographie hépatique tous les 6 mois puis tous les ans (traitement anti-VHB et contrôle soutenu de la réplication VHB diminue mais n’élimine pas le risque de carcinome hépatocellulaire)

Ténofovir si possible, en association avec lamivudine ou emtricitabine.

Eviter lamivudine ou emtricitabine en monothérapie

Si contre-indication au tenofovir ( résistance ou insuffisance rénale) indication de l’entécavir (baraclude)

Interféron pégylé rarement indiqué chez les patients co-infectés VIH-VHB.

Cause d’hépatite chronique la plus agressive, plus péjorative que la seule co-infection par le VHB et associée à une augmentation du risque de cirrhose.

Mesurer la charge virale delta et discuter du traitement par interféron pégylé alpha pendant au moins 1 an